Si vous n’êtes pas familiarisés avec le système éducatif français vous n’avez jamais entendu parler du sacre-saint ENS ou de Polytechnique.
Il y a trois ans moi non plus je ne connaissais pas, depuis j’ai eu le temps de rattraper mon retard et d’entrer dans le jeu (vicieux). Quand vous êtes à l’étranger et on vous parle de Harvard ou de Yael vous savez tout de suite de quoi il s’agit. Si on parle de la France on dira plus volontiers, Sorbonne qu’ENA. Ici l’Université Paris-Sorbonne « n’est qu’une fac parmi les autres ». Université de prestige et de renom international, comme je le dis, mais « fac » malgré tout. L’élite intellectuelle se forme donc dans un cercle fermé et parfois déconnecté du « vrai » monde mais aussi à l’abri des yeux des recruteurs qui iront plus facilement rôder dans les campus américains qu’à la sortie des grandes écoles françaises. Pourquoi? Simple principe de visibilité.
Un système qui est aussi dificile à comprendre qu’à expliquer a forcément du mal à s’insérer dans une logique planétaire. C’est pour cette raison qu’une réforme est envisagée. Un regroupement d’universités et de grandes écoles serait la solution pour assurer la compétivite de l’enseignement supérieur français et donc de ses étudiants.
Reste à savoir si les grilles en or, longtemps fermées, sont prêtes à s’ouvrir à de nouveaux horizons.
(10/11/2009)