De nouveaux horizons. Cela fait un jour que je me trouve à Lille. J’ai quitté Paris, mais pas entièrement. N’importe quel banlieusard de la grande couronne parisienne peut rire si je me plains de vivre à une heure de la ville lumière.

La magie du TGV fait que je me retrouve à quelques minutes (60) de la capitale. Ce changement d’atmosphère ne signifie pas l’arrêt de ce blog, car une des thématiques était quand même Paris. On change le décor, mais pas l’auteur. Depuis les hauteurs d’un immeuble lillois, je poursuis ce que je fais ici avec un grand bonheur.

Pour commencer, je veux m’adresser à toi Martine*, oui à toi. Ma chère, je sais que tu es très occupée Rue de Solférino avec ton parti, la réforme des retraites te tracasse et tu penses déjà à 2012. Laisse-moi te dire que je suis charmée par ta ville. Cela fait à peine 24 heures mais, j’ai pu constater que l’amabilité des lillois n’est pas qu’un cliché. Des gens chaleureux, de belles rues et une taille humaine que je regrettais tant, voilà ce que j’ai retrouvé. Mais tu sais ce que j’ai retrouvé aussi ?

De la poubelle. Je ne dis pas que ma ville précédente était l’exemple de la propreté mais j’ai été quand même déçue de voir les petits squares et les rues en général un peu négligées. Je sais que c’est dur quand on est une working girl comme toi de gérer tout ce que tu gères, en plus quand tu as une Ségolène qui te casse les pieds. Mais bon c’est toujours plus agréable d’avoir une maison propre quand on rentre.

*Martine Aubry est la maire de Lille et elle est à la tête du parti socialiste.

(02/07/2010)