Ah la patience. Combien de fois je me suis plaint des embouteillages humains dans les métros parisiens?
Avoir sa joue collée contre celle de son voisin alors qu’on prend le métro fait partie du folklore de Paris. A force de partager microbes et odeurs, on imagine que c’est pareil partout. En arrivant à Lille, j’ai redécouvert le métro automatique. Dans la capitale des Flandres il y a deux lignes de métro et chaque train a très peu de rames.
Aussi peu, que les non avertis doivent aller chercher le métro à l’autre bout du quai quand ils se sont mal positionnés. Ce moyen de transport est automatique et en semaine il y a un train chaque minute. Quelle efficacité !
Masques d’oxygène
C’est ce qui explique la réaction de quelques passagers hier. Le métro s’est arrêté pendant quelques secondes à une station, quoi de plus normal. Il restait encore de la place. Sur la ligne 13 de la capitale on aurait entassé au moins 20 âmes.
Certes, hier, il aurait fallu bousculer quelques voyageurs à l’entrée pour se frayer un chemin, mais rien de très méchant. Au lieu de ça, les passager patientant sur le quai, ont renoncé à monter dans ce train. Tranquillement, ils sont restés à attendre le prochain. Incroyable !
Pour que les Parisiens attendent le prochain train, il faut que des bras dépassent des fenêtres et qu’on laisse tomber les maques à oxygène du plafond. Eh bien, pas ici. Il est clair que les Lillois n’aiment pas les sardines en boîte.
(27/07/2010)