De la pure vitamine.  Mon nouveau vélo est orange, citrique, léger… J’envisageais d’en faire  l’investissement, depuis mon arrivée à Lille. Pas seulement parce qu’ici le terrain est assez plat pour rouler sans problème, mais parce que j’avais besoin de plus de liberté.

La seule chose qui pouvait me décourager c’est le temps lillois. Le froid et la pluie ne sont pas les meilleures conditions pour faire du vélo. Son achat s’est accompagné d’un autre indispensable : un beau cahouet rouge. A part le mal aux fesses (Sortez la tête des égouts ! Il faut du temps pour s’adapter à la selle !), je ne pourrais pas regretter cette acquisition.

Vers le développement durable

Samedi soir, ou plutôt dimanche matin, j’ai pu rentrer sans souci, sous la pluie fine… Cette initiative est partie de trois envies : faire des économies, m’émanciper des horaires de bus et faire du sport. Même si c’est égoïste, ça reste  un geste pour l’environnement. Ce n’est pas comme si j’avais troqué un 4×4 pour une bicyclette. Mais c’est toujours un pas de plus vers le développement durable.

Aujourd’hui, mon derrière est plus habitué à sa nouvelle posture. Mes cuisses se plaignent moins de l’effort. J’ai arrêté le défilé de sacs à main pour (re)adopter un sac à dos à fleurs bien plus pratique, mais toujours féminin. Je ne mange pas bio et parfois je ne fais pas mon tri sélectif. Pourtant, j’espère être sur la bonne voie.