Des assassinats, des saisies de drogue… Le journal La Frontera rapporte les faits des états les plus sensibles au Mexique comme le Tijuana. Il se concentre sur l’information de la zone frontalière avec les États-Unis. On n’a qu’à y faire un tour pour se rendre compte que la situation se dégrade tous les jours.
Les articles parlent bien sûr de l’information locale. Mais la première page est souvent occupée par la guerre contre le trafic des drogues. Les civils sont les principales victimes du conflit qui oppose des gangs de narcos et les narcos à l’autorité. On l’a vu il y a quelques jours. 135 tonnes de marijuana avaient été saisies à Tijuana. Les criminels n’ont pas tardé à se venger. Ce weekend, 30 personnes innocentes ont été tuées.
La Frontera, comme d’autres journaux mexicains sont la vitrine du chaos. Mais ce titre attire particulièrement mon attention. Car il se retrouve aussi du côté des perdants dans cet affrontement : les citoyens et les journalistes. Une bannière à droite du site internet l’atteste : « On est en train d’assassiner des journalistes et les assassins restent impunis. » Comment rester objectif ? Comment parler des exécutions à cause des stupéfiants sans aucun état d’âme ? Voilà le défi de La Frontera.
Florencia Valdés Andino 
Sin principios ni valores, ojo por ojo nunca acabarán y en espiral creciente, hoy vemos que ya no es solo una nota, suman planas completas a seis columnas, la nota destacada y el tamao del problema y el miedo también. Se habla incluso de legalizar narcóticos para minimizar estos sangrientos efectos, pero eso seguramente sera aún peor. Que hacer para alcanzar resultados positivos? No es, con tan evidente y absurdo enfrentamiento. La corrupción es el caldo de cultivo, el volumen imparable de narcóticos, dinero y armas, el móvil, el poder y desmedida ambición el verdadero reto. Educación, trabajo y oportunidades, en volumenes que superen el tráfico costoso incluos pagado con vidas, son parte de la formula que en algunas generaciones podrían revertir la tendencia…