La pluie tombe goûte à goûte. Il fait froid. Une rue solitaire et grise, un mercredi après-midi. Au loin, un chien aboie. Les fenêtres des maisons en brique rouge s’enchaînent. Rien à dire sur les vieux rideaux. Rien à dire sur les vieilles façades. Parfois, une décoration au goût douteux attire l’œil. Soudain, l’horreur.
La jeune fille pend devant la vitre. Son corps mince est immobile. Sa noire chevelure sent la violence. Pauvrement vêtue, elle tourne le dos au monde des vivants. On dirait qu’elle s’effiloche.
Cette femme brune est la prolongation de la corde blanche qui serre son cou. Ses jambes, ses bras, ses mains, tout est raide. Sauf la phalange qu’elle a perdue dans la bataille contre son bourreau . C’est le petit doigt de la main droite. Derrière elle, cachée derrière un voile, une figure s’anime. L’assassin peut-être ?
Bizarre, bizarre
Non. C’est certainement le propriétaire de la maison. Il se demande pourquoi trois jeunes personnes regardent avec insistance sa décoration de Halloween.
Nous sommes presque collés à la fenêtre, complètement hypnotisés par cette scène lugubre. Les petites chauve-souris en papier luisant, collées un peu partout, c’est amusant. Ça rappelle l’enfance. Une poupée Barbie en mauvais état, rescapée de je ne sais pas quel grenier, attachée à une corde, c’est dérangeant.
Nous nous sentions dans un film d’horreur. Nous étions tout seuls à marcher dans une rue du quartier lillois des Bois-Blancs, on n’entendait que nos pas. Cette vision nous a marqué (ou perturbé). En plus, un homme nous observait discrètement en cachette. C’est bien Halloween. Mais quand même !
Que narrativa… parece una escena de Sherlock Holmes, pero en verdad estas cosas han llegado a todos sitios, incluso desplazando el célebre Día de Muertos de México, en la que los niños piden su calaverita (caramelos). Cual fue primero, ciertamente de niño para mi no existía el formato de USA. Y hoy en canales nacionales hasta lo promueven. Nada como el altar original, pero en fin, en México es Halloween todos los días. Horrorosas escenas que ni Agatha Christie imaginó se suscitan a diario. En fin, la juventud impone modas y a buscar caramelos? espero que si, de dulce y no de plomo.