Il est tôt. Le ciel est épais et gris. Il a plu la nuit d’avant et les feuilles trempées de l’automne pavent les rues de Lille. Vous roulez tranquillement sur votre vélo et vous êtes presque arrivés à destination. Il suffit de franchir deux petits obstacles et vous y êtes. Mais problème ! Un tas de feuilles a recouvert un trottoir. Vous ne voyez plus la différence entre la rue et ce trottoir. Vous avancez comme si de rien n’était.
D’un pas peu assuré
La roue avant de votre vélo glisse sur les fameuses feuilles, l’engin part en biais et vous vous retrouvez par terre. Tout votre poids est tombé sur votre genou gauche. Vous grimacez et refusez de pleurer. Dignité oblige ! Un passant s’arrête pour voir si vous allez bien, si vous pouvez vous lever. Vous tentez de sourire. Difficile avec un trou dans le pantalon et une égratignure qui saigne.
Vous affrontez votre journée en boitant. Ça ne doit pas être si grave que ça, mais au bout d’un moment vous ne pouvez plus plier votre jambe et ça fait de plus en plus mal. Vers 18h vous rentrez, sans le vélo bien entendu. Les gens vous regardent, ils se demandent pourquoi vous marchez ainsi.
A la pharmacie, vous faites la queue. Mais ces quelques minutes debout deviennent intenables. Vous exposez vos malheurs à la pharmacienne, qui vous conseille d’aller voir un radiologue non loin de là, avant de vous prescrire quoi que ce soit. En connaissant le système, vous demandez si vous pouvez débarquer comme ça et être pris en charge. Elle vous rassure, vous repartez clopin-clopant.
Erreur de débutant
Quelques mètres plus loin, vous découvrez le cabinet du radiologue. Vous croyez que vos peines arrivent à leur fin. Erreur de débutant. La secrétaire médicale vous renvoie chez un médecin généraliste encore « non loin de là« . Vous auriez dû vous en douter, partir dès le matin aux urgences. Mais non…
Arrivés chez le médecin, vous redoutez le pire. Vous vous présentez quand même et vous lui demandez de vous voir. Vous lui racontez ce qui vous est arrivé. Rien à faire. « Désolé mademoiselle je ne peux pas vous voir. Je suis déjà très en retard. » Entre-temps vous avez encore plus mal et votre genou a atteint une taille affolante.
Questions : Est-ce normal qu’un médecin mette son agenda devant la souffrance d’une patiente potentielle ? Les médecins sont censés porter secours aux gens dans n’importe quelle condition non ? Je me trompe sans doute.
Lamentamos tu caida, te deseamos pronto restablecimiento. Y bueno, será el sistema que los limita a actuar hasta el punto de no involucrarse demasiado… quizá!!! También pase por eso y uno cree que con agua oxigenada, algodón, una curita y analgésicos ya está… y no!!! una vez incluso querían intervenirme para colocar pernos en mi pie. Afortunadamente fuimos a otro hospital, donde atienden a jugadores de football y diagnosticaron un yeso por varias semanas, fisura del maleolo (empeine del pie) y eso si la molestia y frustración continua durante ese período, da lecciones de porvida. Al menos la forma en que ocurrio el accidente me dejo la experiencia grabada, para tratar de evitarla si se sucediera nuevamente. Cuidate y saludos…