Des solutions salutaires. La « Secretaría de Gobernación » mexicaine a annoncé aujourd’hui que, les étrangers bénéficieront d’une prise en charge médicale gratuite en cas de maladie ou accident.

Le secrétaire de « Gobernación », celui qui gère cette entité du gouvernement a, en quelque sorte, les attributions du premier ministre et le ministre de l’intérieur français. Les centres de santé ne pourront pas refuser les étrangers quelle que soit leur situation migratoire. En cas de refus, le centre est passible d’une forte amende. « Gobernación » a pris cette décision dans le but de respecter les droits et les garanties individuelles des étrangers.

Ce n’est pas une vague

Le Mexique n’est pas qu’une terre d’émigration. Tout au long du XX siècle, le pays aztèque a été une terre d’asile pour les dissidents politiques et pour ceux qui cherchaient un refuge. Des Cubains, des Chiliens, entre autres y ont trouvé une deuxième maison. En 2001, le Mexique a accueilli des Argentins qui fuyaient la crise économique de leur pays. Les migrants de l’Amérique Centrale s’y installent aussi. Par dépit, souvent. Ils se sont égarés dans leur quête du rêve américain.

D’après l’Institut National de Statistique et Géographie (INEGI) environ 506 mille personnes d’origine étrangère habitaient au Mexique en 2000. On attend les résultats du dernier recensement début 2011. Le Mexique a plus de 100 millions d’habitants. Ce n’est pas une vague mais une réalité. Tout ces étrangers, et ceux qui ne sont pas comptabilisés car clandestins, ont désormais accès à la santé sans débourser un seul « peso ».

A partir du mois de novembre, dans un pays lointain, les immigrants en situation irrégulière doivent payer 30 euros pour se faire soigner. Les deux pays ne se comparent pas, mais le contraste est éloquent.