La gourmandise des livres

Appétit non comblé. La maison Folie Wazemmes à Lille a accueilli ce weekend la cinquième Fête du Livre. livre Ce centre culturel s’est rempli de livres et de leurs auteurs.

A côté des mastodontes  comme Le Salon du livre de Paris ou le Salon du Livre de Montreuil,  dédié au jeune public, cette fête reste de taille humaine. Mais elle en présente toute les caractéristique y compris les frustrations. Pour ceux qui aiment les livres et la lecture, ces salons sont un paradis. On rencontre les auteurs, on découvre des ouvrages que l’on ne voit pas toujours chez les grands distributeurs de culture…Mais ils peuvent être l’enfer pour tous ceux qui y participent.

Comment se vendre ?

Le jeune auteur, débutant des salon littéraires se retrouve submergé. Comment accueillir les lecteurs ? Comment se « vendre » ? Comment ne pas se sentir écrasé quand personne n’approche son stand ? Tous ceux qui ont visité ces temples éphémères de la littérature ont déjà vu cet auteur solitaire dans un coin perdu accompagné juste d’une pile de ses livres invendus. Le petit éditeur inconnu peut éprouver le même sentiment. Et même si vous lui voulez venir en aide, votre chéquier ne le permet pas.

Les raisons : soit vous êtes atteint de la boulimie de livres et vous avalez tous les romans qui vous font les yeux doux dès que vous pénétrez le salon. Soit, vous avez un budget très limité, il vous arrive de quitter le salon les mains vides, malgré votre envie d’acheter. L’abondance en est en partie responsable. C’est comme dans un buffet, tellement de délices y sont étalés qu’on finit par prendre une petite assiette de crudités.

Et même quand on part avec une bonne histoire, on sait qu’on ne sera pas satisfait si on n’en arrive pas à la fin par manque de temps. Les salons du livre réveillent l’appétit des lecteurs, il est rarement comblé. Mais la gourmandise des belles lettres n’est, sans doute, pas un péché capital.

2 réflexions sur “La gourmandise des livres

  1. Realmente es una pena que suceda lo que describes, cuando el pequeño ha invertido todo y sus logros son escasos. Se lo difícil que es salir del anonimato, se lo que es estar abrumado de, – en este caso libros, y no contar con suficiente para llevar los más. En fin, por eso es una feria, un mercado de muchos y venta de pocos. Lo bueno que los materiales no son perecederos y pueden reciclarse, feria a feria. En fin habra que apoyar a los pequeños…

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