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Des cochons, du foin et l’odeur de l’authentique. Le salon de l’Agriculture ne déçoit pas les visiteurs en quête de quadrupèdes qui grandissent au-delà du périphérique parisien. La porte de Versailles a offert aussi une bouffée de prairie et de campagne à ceux qui souhaitaient ravir leurs narines et pupilles.

Tout très stylisé bien sûr. On ne voudrait pas montrer aux visiteurs la campagne dans son état pure avec la boue et les insectes. Alors, les exposants ont laissé la brutalité loin de la capitale. Les tournesols, oui, oui au mois de février, ont quitté leur terroir pour devenir une voiture qui nous conduit tout droit vers un avenir plus durable.

Les épis de maïs tenaient bien droit, sublimés par le décor coloré. Et les fleurs étaient aussi épanouies que chez Monceau, tout ça malgré la chaleur. Peu importe, on se laisse volontiers duper par des patates dans un bocal. Du naturel s’il vous plaît monsieur les producteurs. Mais pas trop quand même.