Touristes, laissez-vous vous attraper ! Dans les rues du vieux Barcelone pullulent des menus en français, anglais, allemand. Bref, tout pour faire comprendre au touriste qu’il peut avaler des tapas à 6 euros. Hors de prix pour des patatas bravas. Et même quand il veut y échapper, il se laisse harponner par les piques des pinchos ou pintxos en catalan. En général, c’est une viande ou une autre garniture sur une tranche de pain, arrosée d’un filet d’huile d’olive.
Du saumon, saucisses, tartelettes à la pâte de coing et de la chantilly salée, pan con tomate et plein d’autres délices sont disposés élégamment sur un comptoir. Les prix peuvent aller de 1.65 euros à 3 euros la pièce. Et la technique est bien rodée : Le self-service incite à la consommation. Les jolis pintxos vous prennent par le nez et les yeux. Ils ne vous lâchent pas jusqu’à ce que le bouton du pantalon percute le front du serveur. Et si jamais on résiste à la tentation, le dit serveur vous épargne le voyage jusqu’au bar et vous invite à déguster « un dernier« .
Comme le visiteur n’a pas appris la leçon après avoir payé sa note de pinchos, il récidive le lendemain avec tout ce que le marché de la Boqueria offre. Il faut le comprendre, une volonté en acier ne suffit pas pour dire non aux stands gorgés de fruits et aux dégoulinant de chocolat et turrón.
A la fin de son séjour, il a un porte-feuille plus maigre. Heureusement que les kilos cumulés aux fil des rues sont là pour compenser le poids de la bourse. Barcelone est une ville rêvée pour les gourmands. Des gourmands de culture et de beauté aussi.
Si Barcelona ofrece la variedad descrita, que viste en pocos días, imagino que al dejar esto… no solo te dan ganas de volver… al sitio, no el estómago… jajajaja y añorarás por los cinco sentidos una tapita más. Cuentanos de tu viaje en términos culinarios tras el Bósforo. Felicitaciones.