
Dès haricots verts sautés à la poêle, aux pâtisseries bien sûr, en passant par la cochonnaille, la cuisine bretonne est gorgée de beurre… et de goût. Coïncidence ? Au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner, les tables bretonnes se passent rarement de ce produit. C’est la tradition.
On raconte aux enfants que les vaches broutent de l’herbe arrosée par l’eau de mer, d’où le goût salé de ce laitage. Et les adultes ne savent même plus d’où il vient, ils l’ont connu toute leur vie.
En fait, le beurre salé a une longue vie. Les premières traces de ce beurre relevées sur une gravure sumérienne étaient vieilles de 4 500 ans. C’était un aliment rare et seulement les plus aisés pouvaient en profiter.
L’association du beurre et du sel en Bretagne a été favorisée par l’Histoire. La région était exempte de l’impôt sur le sel datant du Moyen-âge : la gabelle. Et elle produisait son propre sel. L’impôt a été maintenu pendant quatre siècles. Le temps de se rendre compte qu’ajouter du sel au beurre permet une plus longue conservation quand il n’y a pas de frigo.
Le problème c’est que le tour de taille à du mal à se battre contre cette tradition. Après tout, les papilles humaines sont très réceptives au gras, au sucré et au salé. Tiens, tiens, ce sont les principaux ingrédients du caramel au beurre salé, parfait sur une belle crêpe toute chaude.
L’Histoire, toujours elle, a prouvé qu’il est difficile, mais pas impossible, de combattre la tradition. Pourtant, les bâtonnets de carottes et de concombres, disculpés s’il vous plaît, ne sont pas des armes assez puissantes contre l’appel du beurre salé. Peu importe, il y a des fois où il faut savoir se rendre. Et tant pis pour les artères.
flo tu me donnes faim!!!! joli poste sur notre bretagne bien aimé oú les enfants sont baptisés à la crème!
besos guapa!
Pienso que la grasa lo salado y lo dulce, son la combinación que a todos gusta y que sin estar en Francia, la combinación aparece en todas las comidas rápidas y lentas, antiguas o modernas. La proporción a veces insignificante o generosa, va a dar a la cintura y si sumamos oscio y comodidad (no hacer ejercicio), solo el mínimo indispensable para trasladarlos al frigorífico, son la combinación justa para las arterías y los problemas de muchos países y generaciones actuales y futuras, así que pronto los patos se darán cuenta que el foie-grasse, confit de canard podría dejar de ser su perdición… pobres patitos.