« Hein? Comment? »
« Ah je croyais que vous étiez…que vous parliez arabe. Il est quelle heure ? »
« Il est presque 13h »
« C’est juste que vous avez l’air arabe. Vous venez d’où? Ah d’accord vous habitez ici. Et vous êtes mariée ? »
« Non je suis trop jeune »
« Vous avez quel âge ? »
« J’ai 24 ans »
« Ben c’est l’âge. Mais vous avez quelqu’un j’imagine »
« Je descends ici madame, bonne journée »
Cette dame devait avoir la soixantaine, assise sur un strapontin, elle appuyait son menton sur une béquille. En disant au revoir de son large sourire, elle a raccommodé son foulard noir et a vu les portes du métro se fermer. Les gens font la gueule dans ce transport parisien, c’est vrai. S’ils parlent c’est pour râler. Et s’ils regardent quelqu’un, c’est pour leur faire ressentir leur plus vif mépris.
Mais de temps en temps, quand la rame est presque vide, une dame vous parle, vous sourit et s’intéresse à votre vie, même s’il s’agit des détails les plus anodins.
Si on a vraiment la chance, on s’improvise expert en téléphones portables ou on se fait arrêter dans les couloirs humides et puants d’Opéra pour se faire offrir un livre récemment publié. Opération de « com », certes. Mais c’est du contact purement humain. Un petit trésor dans ce monde souterrain de brutes.
Al igual que en cualquier lugar público, hay personas que no pueden autosoportarse y tiene que decir algo, hablar de algo, comunicar o intentarlo y cierto es que a muchos no nos agrada, incluso hablar del clima es tan trivial que en fin, pasa si es solo eso… pero cuando quieren ampliar o profundizar, quizá algunos no somos tan permeables. Un celular, un libro, incluso unos audífonos sin estar conectados, son una buena escusa para sentirnos protegidos de los intrusos a nuestr micro espacio vital y aislamiento voluntario… en fin, de cuando en cuando abrimos la burbuja.
ah les transports à Paris…