Dans n’importe quel pays au monde, le boutonneux (euse) de 18 ans choisit un métier. Ce choix est souvent bien loin de la caserne de pompiers qu’il (elle) avait imaginée quand il ou elle avait 4 ans. Mais le choix est fait. Le futur étudiant s’inscrit à la fac en fonction de ses résultats et ses moyens. S’il a de la chance, il commence ses études supérieures dans l’établissement le plus prestigieux.
Sinon, il s’inscrit à l’université publique. Il n’avait qu’à être riche. Les meilleures universités sont souvent privées et très chères. Demandez à madame Harvard. Toujours selon ses résultats et ses moyens, cet étudiant, tout frais mais déjà marqué par les soirées passées en bibliothèque et les petits matins à danser sur le bar du pub du campus, arrive à la fin de son cursus. Il est médecin, avocat, journaliste, fonctionnaire de l’Etat, designer, réalisateur… Mais pas en France. La France est spécifique, unique.

On se voue à saint Jules Ferry et à la sainte école républicaine et laïque. Au nom de ces principes, on considère que le mérite est le seul critère, dans une Gaule parfaite. Du coup, on se retrouve à passer des concours, réalité très dure à expliquer à l’étranger, pour passer des concours.
« Tu veux être professeur de lettres? Pas de souci ma fille. Envoie ton dossier aux prépas qui t’intéressent. Non, pas celle-là, elle n’est pas bien classée, oui l’autre, voilà Louis le truc, c’est bien ça. Ensuite tu prépares pendant deux, voire trois ans un concours. Quoi ? Les taux de réussite sont faibles, oui mais bon, c’est la voie royale. Coup de bol. Tu as ton concours, c’est la fête. Tu trinques avec Bacchus et parles latin au bout de ta dixième coupe de champagne.
Fin d’un calvaire, début d’un autre
Le mal de tête passé, il faut penser au prochain concours. Parce qu’en fait, tu as juste décroché la possibilité de préparer ce concours dans les meilleurs conditions. Jackpot ! Pendant deux ans encore, tu prépareras le Capés ou… wait for it. L’agrégation ! Avec la réduction du nombre de fonctionnaires, la crise, la fin du monde et tout ça, tu n’es pas trop sûre de l’avoir. Alors, tu peux choisir de te réorienter. Ronsard c’est bien beau, mais il faut bouffer et tu n’as peut-être pas envie de passer tes meilleures années face à des petits morveux peu soucieux de l’alexandrin.
Ne t’en fais pas, avec ton bagage, ta méthode de travail et ta culture tu auras Sciences Po les doigts dans le nez. C’est toujours un concours mais pour toi ce sera facile. Une fois à Sciences-Po, tu te rends compte que Saint-Germain-des-Près c’est pas pour toi et que le Flore ce n’est pas ce que c’était. Pourquoi pas devenir journaliste ? Mais oui ! Ca a l’air bien ça. Le Monde et en plus tu aimes écrire et donner ton avis. C’est ça le journalisme non ?
7 années d’études supérieures pour un CDD
Zut alors, avec la crise, la fin du monde et tout ça, il va falloir faire une école reconnue par la profession. Tu prépares ton concours pendant un an, trop facile l’actu du Zimbabwe… Ca y es, t’y es. Et là, tu apprends que pour travailler à l’Agence France presse, à Radio France ou à RTL, en CDD bien sûr, il faut passer des concours. Tu as 27 ans, tu as déjà 5 diplômes tu as été inscrite dans trois Grandes écoles –encore une spécificité de ce pays- et tu as la lointaine promesse d’un contrat d’un mois. Quoi ? Tu veux faire une école de commerce ? Bien, alors tu t’inscris en prépa, mais privée, parce que tu veux quand même faire HEC… »
Esta vez mi traductor no fue tan claro como en otros artículos… en conclusión, – si es que entendí… mucha escuela y promesas de empleo, no importa en donde te prepares, no es garantía de satisfacción. Pero para mi, y esto es muy personal… será por que he llegado a la edad de la plenitud!!!… jajajaja, es que la felicidad esta dentro de uno, y depende de nuestra actitud hacia la vida… así que si algo puedo decir, es actitud, divertirse y disfrutar, cada vez que se te presenta la oportunidad… asi es.